Thèmes et recherches
La recherche scientifique dans le PNGP : la flore des marges proglaciares
Le parc du Grand Paradis est un territoire de haute altitude, dont plus de 50 % de la superficie se situe au-dessus de 2 500 mètres ; c'est le royaume des falaises, des éboulis et des neiges éternelles. Pour ces raisons, un suivi permanent a été mis en place afin de se concentrer sur le recul glaciaire, la colonisation végétale et les changements dans le territoire et la biodiversité. L'objectif est d'acquérir des preuves scientifiques solides et d'identifier les risques pour la biodiversité de haute altitude.
Zone d'étude : front glaciaire du Lauson dans la vallée de Cogne et Lavassey dans la vallée de Rhêmes (Vallée d'Aoste) et Ciardoney dans la vallée de Soana (Piemonte). Les zones d'échantillonnage sont fixes, reconnaissables par des piquets métalliques, et les variations du nombre d'espèces et de la couverture végétale sont suivies par des comptages spécifiques.
La colonisation a été des dizaines de fois plus rapide que les modèles de prévision, très probablement en raison des effets de la crise climatique actuelle, notamment des températures estivales élevées et des saisons de croissance plus longues que par le passé. Les premiers résultats nous indiquent que des changements remarquables se produisent à proximité du front glaciaire, malgré un environnement résolument inhospitalier.
Un an après la fonte des glaces, des espèces pionnières telles que Saxifraga oppositifolia sont déjà capables de coloniser les débris de la moraine.
Pour ceux qui veulent en savoir plus :
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